différentielles suivantes :
où désigne le coefficient d’absorption de la radiation au vrai sens
de ce mot, et un coefficient qui indique le rapport dans lequel
le rayonnement absorbé est transformé en rayonnement secondaire,
émis par moitiés dans la direction du faisceau primitif et
dans la direction opposée. Les conditions aux limites sont telles
que pour on a et pour étant
l’intensité de la radiation incidente qu’on peut prendre égale
à 1. L’intégration de ces équations conduit aux résultats suivants
pour la valeur de la radiation qui traverse la surface de
sortie, d’un écran d’épaisseur et pour la valeur de la
radiation qui traverse en sens inverse la surface d’entrée,
du même écran :
où
M. Schmidt[1] arrive à la solution du même problème de la manière
suivante : le rayonnement d’intensité éprouve dans une
couche de matière d’épaisseur une absorption réelle, l’intensité
absorbée étant égale à où est le coefficient d’absorption vrai
de la substance ; la portion du rayonnement est réfléchie en
arrière dans la même couche, et le rayonnement renvoyé se
comporte comme le rayonnement direct ; est le coefficient de réflexion. On fait abstraction de la dispersion des rayons. Les
équations différentielles obtenues directement pour l’intensité
qui traverse dans le sens du rayonnement incident un écran
d’épaisseur et pour l’intensité qui émerge en sens inverse par
- ↑ Schmidt, Ann. d. Phys., 1907.