Voici un exemple d’une détermination de ce genre :
(moyenne). | ||||||||
Solution principale contenant 0,0245g de RaCl2 pur. | ||||||||
Solution auxiliaire I. | Barboteur a. | 5,24 | 2,257. 106 | |||||
5,21 | ||||||||
5,24 | ||||||||
Barboteur b. | 3,165 | 2,269. 106 | ||||||
3,17 | ||||||||
3,164 | ||||||||
Solution auxiliaire II. | Barboteur c. | 5,17 | 2,259. 106 | |||||
5,11 | ||||||||
5,11 | ||||||||
Barboteur d. | 4,55 | 2,267. 106 | ||||||
4,60 | ||||||||
4,53 |
On voit que la concordance est très bonne, l’écart maximum n’atteignant pas 0,5 pour 100. Les temps d’accumulation étaient de 1 à 2 jours.
Pour obtenir un nombre absolu, il faut faire intervenir la constante de la lame de quartz utilisée ; cette constante est connue par des expériences d’étalonnage (voir § 27). On peut calculer ainsi l’intensité du courant maximum pour l’émanation obtenue par gramme de sel et par heure de temps réduit. J’ai trouvé comme moyenne de quelques séries de mesures concordantes :
ou
Ce nombre est obtenu avec les conditions expérimentales suivantes : le condensateur de mesures est un vase cylindrique de 12cm,5 de hauteur et de 6cm,7 de diamètre intérieur (volume, environ 440cm3). L’électrode centrale est une tige de 3mm de diamètre qui arrive à la distance de 1cm du fond. Un petit écart de ces dimensions n’entraîne pas de variation appréciable dans les résultats des mesures, de sorte que la reproduction des conditions expérimentales indiquées ne présente pas de difficultés. Le courant de saturation a toujours été atteint ; la différence de potentiel entre les armatures du condensateur était de 800 volts.