rique, et que l’intensité de l’ionisation est de l’ordre de celles
qu’on obtient couramment avec les rayons Röntgen ; en ce cas le
courant de saturation peut être obtenu pour des différences de
potentiel inférieures à celle pour laquelle la décharge disruptive se
produit entre les électrodes. On verra plus loin que dans les gaz
sous pression réduite la conduction électrique peut affecter un
caractère différent.
2. Équations fondamentales. Ionisation uniforme. Production et recombinaison. — Examinons maintenant comment on peut traiter par le calcul divers problèmes qui se présentent dans l’étude de la conductibilité des gaz.
Désignons par et les concentrations respectives des ions positifs et des ions négatifs, et par la charge d’un ion, que nous supposerons la même pour les ions des deux espèces. Désignons par le nombre d’ions positifs ou négatifs créés par unité de temps dans l’unité de volume du gaz. Les quantités , et , sont des fonctions du temps et peuvent varier d’un point à l’autre du volume gazeux. Le nombre total des ions de chaque espèce formés par unité de temps dans le volume est
l’intégrale étant étendue au volume . Supposons que le volume gazeux v soit compris dans un récipient métallique dans lequel pénètre une électrode isolée, et qu’entre cette électrode et le réci-