De ces équations on déduit les suivantes :
(II)
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![{\displaystyle {\frac {d}{dt}}(q_{1}+q_{2})=-\lambda (q_{1}+q_{2}),}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/164f843699473b52ed14f2bd55ea5d80d6ae40c3)
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dont les intégrales sont
(III)
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![{\displaystyle q_{1}+q_{2}=(q_{1}+q_{2})_{0}\,e^{-\lambda t},}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/2922fd55986faa5bd94abbbeb7a9292d4eb4921e)
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où
![{\displaystyle \lambda ^{\prime }=\lambda +{\frac {s\mathrm {D} }{l}}\left({\frac {1}{v_{1}}}+{\frac {1}{v_{2}}}\right).}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/12a23e38a545bbcd47817becdb4ba2facc593be3)
La mesure de
et
au même temps
permet donc de calculer la valeur du coefficient
et par suite celle de
Il est d’ailleurs préférable d’effectuer une série de mesures pour des valeurs de
différentes. La différence des concentrations dans les deux réservoirs décroît suivant une loi exponentielle plus rapide que celle qui caractérise la destruction de l’émanation.
Si, en particulier, le volume
est très grand par rapport à
,
la deuxième des relations (III) se simplifie et devient
(IV)
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.... avec ....
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L’expérience consiste alors à mesurer l’activité du réservoir 1 à des intervalles de temps déterminés, et à construire la ligne qui représente le logarithme du rayonnement en fonction du temps.
On obtient ainsi une droite dont l’inclinaison permet de calculer le coefficient
et la valeur de
La température doit rester constante pendant la durée de l’expérience.
P. Curie et M. Danne employaient un réservoir muni d’un tube capillaire qui était ouvert à l’air libre.
Les formules (IV) sont applicables à ce cas.
La quantité d’émanation contenue dans le réservoir était évaluée par la mesure du rayonnement extérieur de celui-ci, l’appareil de mesures étant absolument semblable à celui employé pour l’étude de la loi de décroissance de l’émanation.
Les diamètres des tubes employés variaient entre 0cm,09 et 0cm,4 ; les longueurs des tubes entre 5cm et 50cm.
Les valeurs