Substance rayonnante | du rayonnement transmise par la lame. Fraction | |
Uranium | 0,18 | |
Oxyde d’urane | 0,20 | |
Uranate d’ammonium | 0,20 | |
Phosphate d’urane et de cuivre | 0,21 | |
mm | ||
Oxyde de thorium sous épaisseur | 0.25 | 0,38 |
» » | 0,5 | 0,47 |
» » | 3,0 | 0,70 |
» » | 6,0 | 0,70 |
Sulfate de thorium | 0,25 | 0,38 |
Avec les composés d’urane, l’absorption est la même quel que soit le composé employé, ce qui indique que les rayons émis par les divers composés sont de même nature.
Les particularités de la radiation thorique ont été l’objet de publications très complètes. M. Owens ([1]) a montré que la constance du courant n’est obtenue qu’au bout d’un temps assez long en appareil clos, et que l’intensité du courant est fortement réduite par l’action d’un courant d’air (ce qui n’a pas lieu pour les composés d’uranium). M. Rutherford a fait des expériences analogues et les a interprétées en admettant que le thorium et ses composés émettent non seulement des rayons, mais encore une émanation, constituée par des particules extrêmement ténues, qui restent radioactives pendant quelque temps après leur émission et peuvent être entraînées par un courant d’air ([2]). L’émanation se comporte donc comme un gaz radioactif qui serait constamment émis par les composés du thorium.
Cette hypothèse explique les irrégularités que l’on observe quand on travaille avec un appareil qui n’est pas complètement clos ; les mouvements d’air inévitables suffisent pour entraîner l’émanation accumulée entre les plateaux, ce qui amène un changement de l’intensité du rayonnement utilisé dans l’appareil.
Quand la couche de matière radioactive (oxyde de thorium),