convenable des conditions expérimentales. L’amortissement doit être suffisant pour que des oscillations de vitesse ne puissent se produire, et cependant le mouvement ne doit pas être très lent. On n’a donc pas intérêt à augmenter l’amortissement plus qu’il n’est nécessaire pour obtenir un mouvement sensiblement apériodique, et l’on doit de toute façon chercher à réaliser un système mobile aussi léger que possible, en tenant compte de la sensibilité indispensable pour le but qu’on se propose.
26. Méthode de déviation constante. — Au lieu de se servir de l’électromètre de la manière indiquée, on peut chercher à mesurer un courant constant par une déviation permanente de cet appareil. La méthode qui dérive de ce principe est dite méthode de déviation constante. Elle a été étudiée par M. Bronson ([1]). L’un des
quadrants d’un électromètre (fig. 29) est relié en permanence au
sol, tandis que l’autre est relié au plateau d’un condensateur
qui contient la substance dont on veut mesurer l’activité.
Le système formé par le quadrant et le plateau est réuni
au sol par l’intermédiaire d’une dérivation qui contient une
grande résistance . Supposons que cette résistance soit telle
que l’intensité du courant qui la traverse soit reliée à la différence
de potentiel aux bornes par la loi d’Ohm, comme pour un
- ↑ Bronson, Amer. Journ. Sc., 1905.