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travail dans les hôpitaux

est possible de distinguer en radioscopie, Certaines fractures très fines, sans déplacement des fragments d’os, peuvent passer inaperçues pour l’observation radioscopique, mais apparaissent très nettement sur une bonne radiographie [1]. Celle-ci peut donc donner un complément d’information et, de plus, elle fournit, à partir des clichés négatifs, des tirages positifs, très supérieurs en perfection aux calques les mieux dessinés et, de plus, indépendants de l’interprétation du dessinateur.

Les épreuves radiographiques sont obtenues, le plus couramment, en plaçant l’ampoule au-dessus de la table sur laquelle repose le malade ; la plaque est alors introduite entre la table et le corps, enfermée dans un châssis ou enveloppée d’une pochette de papier noir. Mais on peut aussi placer l’ampoule sous la table, comme pour la radioscopie et la plaque sur le corps du malade à la place de l’écran radioscopique. Ce procédé est très avantageux lorsqu’on veut compléter un examen radioscopique par une radiographie, sans perte de temps et sans fatigue supplémentaire pour le blessé, avec la certitude de reproduire sur la plaque la région même que l’on vient d’observer sur l’écran.

Les planches VI et VII reproduisent des

  1. Tel est le cas de la fracture dite « des chauffeurs » : fracture du poignet par retour de manivelle.