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rendement et résultats

continue. Chaque poste avait à sa disposition un matériel suffisant en ampoules, soupapes, écrans, plaques et accessoires divers. Les hôpitaux ou ambulances isolés dont quelques-uns ont subsisté jusque dans les derniers temps, pouvaient toujours faire appel à un poste mobile s’ils ne disposaient pas d’une installation propre. Alors qu’en effet, au début de la guerre, les rares voitures radiologiques ne pouvaient suffire aux besoins et devaient se contenter d’un hâtif examen d’un nombre considérable de blessés, lors d’une de leurs apparitions dans telle région, — il est arrivé au contraire, plus tard, que par suite de la généralisation de services attachés aux hôpitaux, les postes mobiles se sont trouvés déchargés de tout service intensif et ont pu reprendre leur véritable rôle de postes de secours disponibles à tout instant. Ainsi, l’on s’acheminait de plus en plus vers l’état des choses où chaque blessé pouvait être admis à l’examen radiologique, d’abord, aussitôt après la blessure, puis, dans la suite du traitement, chaque fois que l’examen était jugé utile. En même temps, les bénéfices de l’examen étaient de plus en plus étendus aux malades, plus particulièrement à ceux atteints d’affections pulmonaires.

On conçoit qu’une telle organisation comportait au total un nombre d’examens considé-