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la radiologie

pareils et l’examen des blessés de la région. Mais ils permettaient, de plus, d’acquérir une documentation sur les besoins les plus urgents de la région considérée et sur les moyens propres à améliorer la situation.

Il était facile de constater, en particulier, que le personnel compétent faisait presque toujours défaut. Il fallait faire par ses propres moyens l’installation des appareils et quand, celle-ci venait d’être établie, il était presque toujours nécessaire d’en expliquer le fonctionnement dans tous les détails soit au médecin soit à quelque manipulateur de bonne volonté et d’intelligence vive qui, au prix d’un travail intensif, assimilait rapidement cette technique nouvelle pour lui.

Au cours de ces voyages j’ai été très frappée de l’admiration que les médecins et les chirurgiens des hôpitaux, manifestaient fréquemment pour la vision radioscopique que pouvaient leur offrir les appareils mis à leur disposition. Plusieurs d’entre eux affirmaient qu’ils n’avaient « jamais aussi bien vu », et que l’appareillage devait être exceptionnellement parfait. Or les appareils, quoique effectivement bons, étaient d’un type normal, et la facilité de vision ne tenait qu’au réglage qui pouvait être réalisé par toute personne bien au courant des appareils, tandis que, dans la région, on n’avait vu jusque-là que