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est plus volatile que $\mathrm {C}$. La substance $\mathrm {C}$ émet des rayons de Becquerel. Les coefficients b et c des exponentielles qui président à la disparition de $\mathrm {B}$ et $\mathrm {C}$ sont respectivement b = 0,000538 et c = 0,000413. Lorsqu’on chauffe une lame activée à 215°, 540° et 630° par exemple, la substance $\mathrm {B}$ distille seule, la proportion de $\mathrm {C}$ va en augmentant sur la lame chauffée, les courbes de désactivation tendent à devenir des droites. Après chauffe à 630°, $\mathrm {C}$ existe seul sur la lame chauffée et la loi de désactivation est une loi exponentielle simple avec le coefficient c’ = 0,000394 qui diffère peu du coefficient c = 0,000413. Pendant que l’on chauffe

fig. 3 et fig. 4.

le corps activé au-dessous de 600°, $\mathrm {B}$ distille sur les corps voisins, il s’y transforme en $\mathrm {C}$ qui disparaît à son tour en émettant des rayons de Becquerel. La quantité de substance $\mathrm {C}$ sur le corps activé par distillation est d’abord nulle au début, elle passe par un maximum, puis tend vers zéro asymptotiquement. Il doit en être de même du rayonnement, ce que l’expérience vérifie. La théorie indique que le maximum doit se produire au bout de 35,7 minutes,