plomb, le bismuth, le platine, l’argent, le verre, l’alun, la paraffine se comportent de même. Cependant, pour certains corps qui
ont subi une activation longue, la loi exponentielle finale de désactivation ne s’applique plus. Après quelques heures, l’activité ne
décroît plus que fort lentement et demande quelquefois plusieurs jours pour diminuer de moitié. Le phénomène est extrêmement manifeste avec le celluloïd et le caoutchouc. La paraffine et la cire le présentent
à un degré moindre ; il se fait déjà sentir avec l’alun et le plomb. On voit (fig. 2) comment les courbes s’écartent de la courbe de désactivation normale (dans la construction de ces courbes, et pour les rendre comparables, on a supposé que l’intensité du rayonnement était la même au bout de 1 heure de désactivation). Le celluloïd a, de plus, la propriété d’émettre de l’émanation pendant plusieurs jours ; cependant, il finit par se désactiver complètement.