condensateur au travers d’une toile métallique ; les rayons qui traversent la toile sont seuls utilisés pour la production du courant, le champ électrique s’arrêtant à la toile. On peut faire varier la distance du corps actif à la toile. Le champ entre les plateaux est établi au moyen d’une pile ; la mesure du courant se fait au moyen d’un électromètre et d’un quartz piézoélectrique.
En plaçant en sur le corps actif divers écrans et en modifiant la
distance , on peut mesurer l’absorption des rayons qui font dans l’air des chemins plus ou moins grands.
Le polonium se prête particulièrement à l’étude des rayons non déviables, puisque les échantillons que nous possédons, quoique très actifs, n’émettent pas du tout de rayons déviables.
Voici les résultats obtenus avec le polonium :
Pour une certaine valeur de la distance (4 cm et au-dessus), aucun courant ne passe : les rayons ne pénètrent pas dans le condensateur. Quand on diminue la distance , l’apparition des rayons dans le condensateur se fait d’une manière assez brusque, de telle sorte que, pour une petite diminution de la distance, on passe d’un courant très faible à un courant très notable ; ensuite le courant s’accroît régulièrement quand on continue à rapprocher le corps radiant de la toile .
Quand on recouvre la substance radiante d’une lame d’aluminium laminé de millimètre d’épaisseur, l’absorption pro-