corrompue et encore flétrie des cicatrices de la débauche…
« Point d’œuvres lestes et galantes ; il faut en faire une prohibition complète, dit d’un ton capable et comédien cet homme d’état, ce législateur de fraîche date qui, dans des liaisons adultères, entretient fastueusement à la chaussée d’Antin une piquante concubine ; ce légiste d’hier oublie que, lors des premiers orages de la révolution, piteusement huché dans une mansarde, sa famélique verve ne vivait que de rapsodies érotiques ; mais à force de concussions, de bassesses et de palinodies, descendu au salon il retrouve, au sein d’un brigandage élevé et savant, de la pudeur et des mœurs ; enfin, Ariste le parvenu, que je viens de mettre ici en scène, est pudibond par calcul, et s’est fait un