pent, que les corps francs inquiètent ; elle vient donc se réfugier avec sa fille à son hôtel rue du Mont-Blanc, chaussée d’Antin, en attendant que les affaires s’arrangent ; un général russe assis près d’elle, au boulevard de Coblentz, s’amourache de sa fille, lui lance des œillades significatives ; on y répond, quoique timidement : je suis avertie aussitôt par un exprès ; j’envoie, continua madame L***, le remise de la maison ; ces dames se disposent à quitter leurs chaises, après avoir noué une conversation de pure bienséance et de voisinage avec notre général russe ; celui-ci, désespéré d’être obligé de quitter si brusquement une conquête commencée sous de si favorables auspices, présente la main ; mais au même moment le cocher qui a mes instructions, dit tout
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