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tinua Fifi-Niniche en terminant son récit, n’ont pas manqué de noter avec un crayon sur leurs tablettes, comme M. C***, qui m’écoute, le fait maintenant sur les siennes, leur aventure, qu’ils disent unique ; mais à leur air d’admiration, Fifi-Niniche les avait de nouveau assurés que s’ils voulaient, le jour suivant, voir en elles des Anglaises nouvellement débarquées du Havre, ou bien des demoiselles de bons bourgeois endimanchées, il ne tenait qu’a eux. Le vestiaire de madame L***, et surtout leur art souple et docile, renfermait toutes les classes de la société.

Je ne pus m’empêcher, pendant tout le temps que dura cette bouffonne narration, de rire souvent aux éclats, des ruses de nos coquines, et d’admirer à la fois la souplesse de