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en se payant, par de voluptueux larcins ou plutôt sur des charmes commodément prodigués, du coup de peigne élégant qu’ils donnaient en artistes à nos nymphes. Ce tableau me parut si piquant, que je résolus d’en composer la gravure qui est en regard de cette importante histoire.

Madame L*** me seconda en cela de toute son approbation. Je n’avais pas songé, réfléchit-elle, à la gravure, j’admire votre prévoyance, M. C*** ; une œuvre galante, érotique, sans image, serait une femme sans toilette, un mélodrame sans beffroi, sans la cloche du château…

Une de ces nymphes s’avançant à moi : Oui, monsieur C***, me dit-elle, d’un ton spirituel et enjoué, « nous nous levons, et nous nous