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et l’esclavage des Nègres.

Mais après avoir fait plusieurs détours et prit plusieurs routes obliques, il ajoute que « les discours des curés sont vrais, mais qu’il ne faut pas y avoir égard pour les Nègres ».

L’ouvrage que nous venons de réfuter peut être regardé comme un échantillon des productions mercénaires et détestables, qui ont paru cette année, et qui sont un tissu d’erreurs, de contradictions, de mensonges, et de calomnies. Je ne parlerai plus de cet écrivain. Je vais seulement citer une de ces descriptions dont on peut très-bien lui faire l’application. Jusqu’à ce qu’il ait renoncé à son odieux métier, et qu’il ait rougi de ceux qui l’emploient, et de leur insensibilité ; il peut croire qu’il s’est défini lui-même, en disant : « un homme d’une imagination bouillante (mais préoccupé par une sensibilité étrangère et factice) peint les choses