cessité ne montent au-dessus du prix
qu’en peut donner le pauvre industrieux.
Ainsi sans aucun prétexte, il ne sera
jamais accablé par l’ouvrage et travaillera
seulement pour vivre. — Toutes
les nations civilisées vantent leur liberté,
mais si elles voulaient que cette
liberté fût toujours utile et jamais à
charge, elles emploieraient à des travaux
publics les hommes et les femmes
qui sont oisifs et ne peuvent trouver
d’ouvrage. Il y a par-tout des terres
stériles que l’on pourrait fertiliser. On
préviendrait les vols et l’on enrichirait
les peuples. Ces manœuvres employés
par l’état, auraient le nécessaire en
argent ou en nature, et la moitié des
gages donnés à ceux qui trouvent eux-mêmes
de l’ouvrage, s’ils étaient laborieux
et industrieux, on ne les laisserait
pas dans le repos, ils étaient dans
la misère, ils n’y sont plus, ils n’ont
que
Page:Cugoano, Réflexions sur la traite et l'esclavage des Nègres, Royez, 1788.djvu/188
Cette page a été validée par deux contributeurs.
176
Réflexions sur la traite