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avec la cohorte serrée des savants modernes, que l’homme n’est qu’un sténographe des faits brutaux, qu’un secrétaire de la nature palpable ; que la vérité conçue non dans quelques vaines universalités, mais dans un volume immense et confus, n’est abordable partiellement qu’aux gratteurs, rogneurs, fureteurs, commissionnaires et emmagasineurs de faits réels, constatables, indéniables ; en un mot qu’il faut être fourmi, qu’il faut être ciron, rotifère, vibrion, qu’il faut n’être rien! pour apporter son atome dans l’infinité des atomes qui composent la majestueuse pyramide des vérités scientifiques. Observer, observer, surtout ne jamais penser, rêver, imaginer ; voilà les splendeurs de la méthode actuelle.

C’est avec ces saines doctrines que je suis entré dans la vie ; et, dès mes premiers pas, un projet merveilleux, une vraie aubaine scientifique m’est venue à l’esprit.

Quand j’apprenais la physique, je me suis dit :

On a étudié la pesanteur, la chaleur, l’électricité, le magnétisme, la lumière. L’équivalent mécanique de ces forces est ou sera sans conteste déterminé d’une façon rigoureuse. Mais tous ceux qui travaillent à l’expression de ces éléments du savoir futur n’ont dans le monde qu’un piètre rôle.

Il est d’autres forces que l’observation sagace et patiente doit soumettre à l’esprit du savant Je ne ferai pas de classifications générales, parce que je les considère comme funestes à l’étude et que je n’y entends