Page:Cromarty - K.Z.W.R.13, 1915.djvu/212

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Chapitre IV

CE QU’IL Y A DANS LE COFFRE


Au moment où tous les assistants, parmi eux Weld et Cecil, renaissant au bonheur, fixaient sur Stockton leurs yeux interrogateurs, la sonnerie du téléphone retentit.

— Peut-être est-ce monsieur Boulard, suggéra Suttner.

— J’en serais heureux, car avec cette histoire de vol prémédité, de voleur ayant peut-être des accointances avec le gouvernement mexicain, je commence à être vraiment inquiet de sa disparition.

Tout en parlant, Stockton se dirigeait vivement vers l’appareil téléphonique et appliquant le récepteur à son oreille :

— Allo ?

. . . . . . . . . . . . 

— La banque Weld, oui.

. . . . . . . . . . . . 

— Si monsieur Obrig est encore là ?

Oui.

. . . . . . . . . . . . 

— Qu’il vienne à l’appareil ? Bien.

— Monsieur Obrig, voulez-vous prendre le récepteur ?

. . . . . . . . . . . . 

— Oui, c’est moi, Obrig.

. . . . . . . . . . . . 

— Diable !

. . . . . . . . . . . . 

— Vous êtes certain de ce que vous dites ?

. . . . . . . . . . . . 

— Le général Kendall ? Il est ici.

. . . . . . . . . . . . 

— Je vais le lui dire. Voulez-vous venir près de moi, Kendall : il paraît qu’il est arrivé pour vous une dépêche chiffrée de Washington et qu’un exprès est parti depuis près d’une heure à votre habitation.

— Grand Dieu ! Si c’était ?…

— Écoutez et ne parlons pas trop haut, il y a beaucoup de monde ici. C’est X. le sénateur qui est à l’appareil. Prenez le second récepteur.

— Allo.

. . . . . . . . . . . . 

— Oui, c’est moi, Kendall.

. . . . . . . . . . . . 

— Oui. Obrig et moi seulement.

. . . . . . . . . . . . 

— Vous n’avez pas connaissance de la teneur de la dépêche ?

. . . . . . . . . . . . 

— C’est juste, elle est chiffrée.

. . . . . . . . . . . .