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restaurant ce dont vous pourriez avoir besoin.

— Je vous remercie.

— Donc, messieurs, ici à neuf heures.

— Je ne vois pas pourquoi je reviendrais, dit mistress Kendall en se levant.

— En effet, madame, et je vous rends votre liberté.

— En ce cas, adieu Roland, adieu messieurs. Et Mad sortit après avoir jeté sur Georges et Cecil un regard de triomphante haine.

— Ah ! j’oubliais, reprit Suttner, quel est l’huissier de votre banque chargé de porter vos lettres à la poste ?

— Henderson.

— Henderson, entrez, dit-il à l’huissier qui tenait la porte ouverte devant Mad. N’avez-vous pas reçu de monsieur Jarvis une ou plusieurs lettres à mettre à la poste, ce matin ou cet après-midi ?

— Non, monsieur.

— Encore une chance qui nous échappe. Enfin, nous allons tout essayer. Au revoir, Weld.

— Au revoir, Suttner, et que Dieu vous rende un jour ce que vous faites pour moi aujourd’hui.

— À tout à l’heure, Georges ! Et la charmante Cecil tendait la main au banquier qui la prit et la serra tendrement.

— Venez Cecil, dit sèchement le général.

— Il me semble, mon cher Boulard, que vous oubliez vos invités ! Vous savez que miss Ketty n’aime pas attendre. Je passe chez moi et je vous rejoins au restaurant.

Et Stockton sortit, suivant le général Kendall.

— Monsieur Weld, dit Marius en s’approchant du banquier, bon courage, tout le monde ne vous croit pas coupable.

— Qui donc, hélas ! Vous peut-être ?

— Moi peut-être, comme vous dites, et l’ange qui sort d’ici, sûrement !