Page:Cromarty - K.Z.W.R.13, 1915.djvu/103

Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Je vais courir au district.

— Non pas, restez ici : je veux avoir un témoin. Nous ferons plus vite par téléphone.

Et Henderson, avec mille précautions, pour ne déranger aucun meuble, alla vers l’appareil placé sur le bureau du fondé de pouvoirs et demanda la communication.

— Allo…

— Le bureau de police. Quartier Est.

. . . . . . . . . . . . 

— Le bureau de police ?…

. . . . . . . . . . . . 

— C’est de la banque Weld, Laredostreet, 149.

. . . . . . . . . . . . 

— Oui.

. . . . . . . . . . . . 

— Henderson, chef du personnel.

. . . . . . . . . . . . 

— Je viens de trouver le fondé de pouvoir, monsieur Jarvis, mort dans son bureau.

. . . . . . . . . . . . 

— La gorge coupée !

. . . . . . . . . . . . 

— Crime ou suicide, je ne sais.

. . . . . . . . . . . . 

— Soyez tranquille, on ne touchera à rien.

. . . . . . . . . . . . 

— Oui, oui, je ne bouge pas. Le portier de la banque est avec moi.

. . . . . . . . . . . . 

— Non, il n’y a pas d’autres employés présents. C’est samedi et la banque ferme à une heure.

. . . . . . . . . . . . 

— Bien, venez vite.

— Eh bien ! demanda Halsinger au moment où Henderson remettait à sa place le récepteur.

— Ils vont venir immédiatement.

— Ne serait-il pas urgent de prévenir monsieur Weld ?

— Vous avez raison.

— Vous savez où il est ?

— Oui, chez le général Kendall, à sa campagne.

— Téléphonez-lui.

— Vous avez raison… Allo… Regardez le numéro, là, sur la liste accrochée au mur.

— E. 431.

— Bien. Allo… E. 431.

. . . . . . . . . . . . 

— Kendall House.

. . . . . . . . . . . . 

— Monsieur Georges Weld est-il là ?…

. . . . . . . . . . . . 

— Pas encore arrivé. Voulez-vous lui dire, aussitôt qu’il arrivera, qu’il revienne à la banque ?

. . . . . . . . . . . . 

— Oui, à sa banque. Un malheur est arrivé.

. . . . . . . . . . . . 

— Mais non, pas à lui. Sa présence est urgente.

. . . . . . . . . . . . 

— Très urgente, je vous répète. Qu’il revienne immédiatement.

. . . . . . . . . . . . 

— Merci.

— Il n’était pas encore arrivé à Kendall House ?

— Non.

— Cependant je l’ai vu monter en auto vers deux heures et demie, trois heures moins un quart.

— Oui, j’ai entendu dire ce matin