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BIBLIOGRAPHIE

amélioré, ou l’éditeur a profité des Conjectanea critica in Oppianum d’Arm. Koechly (Leipzig, 1838). Les scolies, avec les paraphrases, ont été publiées dans un autre vol. de la même bibliothèque, à la suite de celles de Théocrite et de Nicandre (par Bussemaker, Paris, 1848). — Babrius. Manuscrits. Le principal manuscrit est celui du mont Athos, Athous, qui fut découvert par Minoïde Minas, en 1843. Un second recueil, que le même Minas prétendit avoir trouvé, fut reconnu pour une falsification (C. Wachsmuth, Rhein. Mus. XXII). Outre les fables de l’Athous, un certain nombre d’autres, plus ou moins altérées, nous ont été conservées par un manuscrit du Vatican. Enfin, quelques-unes ont été retrouvées sur des tablettes de cire à Palmyre (Hesseling, Journal of Hellenic studies, XIII, 1892-93). Une paraphrase en prose des fables de Babrius, conservée à Oxford (Paraphrasis Bodleiana), sert à contrôler, et quelquefois à compléter, les sources manuscrites indiquées. Voir la préface de l’édition de Crusius. — Éditions. Première édition, d’après la copie du manuscrit de l’Athos de Minoïde Minas, par Boissonade, Paris, 1844. Éditions de Lachmann, Berlin, 1854 ; de Schneidewin, Leipzig, 1853 ; de Lewis, Londres 1859, avec le prétendu supplément de Minoïde Minas ; de Bergk, dans son Anthologie lyrique, avec le même supplément ; d’Eberhard, Berlin, 1875. P. Knæll, qui a publié la paraphrase Bodléienne (Vienne, 1837), a donné aussi quelques fables nouvelles d’après le manuscrit du Vatican ; elles ont été corrigées par Eberhard, Analecta Babriana, 1879. Édition de Gitlbauer, Vienne, 1882, avec quantité de restitutions purement hypothétiques ; de Rutherford, Londres, 1883, avec plusieurs dissertations, des notes critiques, un commentaire et un lexique, ouvrage très recommandable pour l’étude de la langue. La meilleure édition critique aujourd’hui est celle de Crusius, Leipzig, Teubner, 1896, avec des prolégomènes importants ; le texte en est reproduit dans une editio minor, qui fait partie de la Biblioth. Teubner, Leipzig, 1897. — Pour les autres poètes nommés, voir les notes au bas des pages.

Rhéteurs, grammairiens, métriciens, musicographes. Consulter, pour chacun en particulier, les notes au bas des pages. Les textes subsistants d’ouvrages de rhétorique se trouvent dans les Rhetores graeci de Walz, et les plus intéressants dans les Rhetores graeci de Spengel. — Pollux. Les meilleurs manuscrits sont le Falckenburgianus et le Parisinus 2670 ; voir les préfaces des éditions de Dindorf et de Bekker. Première édition : Venise, 1502. Éditions principales : Lederlin et Hemsterhuis,