Ambrosianus (A de Niese), du même âge. Toutefois, les autres mss. semblent avoir conservé, çà et là, une tradition indépendante et meilleure. Ces mss. sont décrits dans Niese, t. VI, Præfatio. — Les mss. du Contre Apion dérivent tous, selon Niese (t. V, Præfatio) du Laurentianus LXIX, 22.
Éditions. Les ouvrages de Joseph furent d’abord édités en latin. L’édition princeps en grec parut à Bâle, en 1544, par les soins d’Arlen. Les xvie, xviie et xviiie siècles, très épris de l’historien juif, multiplièrent les éditions de ses œuvres. Il suffira de mentionner ici : celle de Thomas Ittig, Cologne, 1691 ; celle de Havercamp, La Haye, 1726, qui a établi la division traditionnelle du texte ; celle de Dindorf (Bibl. Didot), Paris, 1845. — La meilleure édition aujourd’hui est celle de B. Niese, en sept vol. in-8o, Berlin, 1887-95, avec un apparatus critique très complet. On doit au même savant une editio minor, plus riche que la grande en conjectures et en corrections. — L’édition de la Bibliotheca Teubneriana, due à Naber, donne à peu près le même texte ; l’annotation critique est plus abondante que dans la petite édition de Niese.