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CHAPITRE X. — ORIGINES DE LA COMÉDIE

la première fois par Blomfield. Ahrens en adonné une seconde édition, d’une réelle valeur critique, dans l’ouvrage qui vient d’être cité. Depuis lors, quelques additions ou corrections ont été proposées, notamment par Schneidewin (Philologus, 1846, p. 588), par Nauck (Philologus, 1849, p. 263), par Cobet (Mnémosyne, 1877, p. 20). L. Botzen a édité ces fragments (Sopkroneorum mimorum reliquias, etc. Marienburg, 1867).


SOMMAIRE

I. Dionysios primitives. chants phalliques, Le xâpioc. L’iambe populaire. — II. Farces dorieiines et raégariennes. — III. Épicharme et Phormos. — IV. Le mime. Sophron et Xénarque.

I

L’histoire de la comédie en Grèce est plus intimement liée que nulle part ailleurs à celle de la tragédie[1], Non seulement, comme partout, ces deux genres ont cohabité sur les mêmes scènes et ont exercé l’un sur l’autre une influence constante, mais de plus, issus du même culte, animés de la même inspiration religieuse, ils ont jusqu’à la fin servi et honoré le même dieu. Au même titre que la tragédie, la comédie grecque est essentielle-

  1. Outre l’Historia critica de Meineke, les principaux ouvrages généraux sur l’histoire de la comédie grecque sont l’Histoire de la comédie d’Edel. du Méril, inachevée, et surtout la solide étude de M. Denis intilulée La comédie grecque (2 vol. Paris, 1886), que nous aurons plus d’une fois occasion de citer. L’excellent ouvrage de M. Couat (Aristophane et la comédie attique, Paris, 1889), bien qu’ayant un objet plus restreint, éclaire pourtant aussi presque toutes les parties de ce vaste sujet.