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CHAPITRE X

��ORIGINES DE LA COMEDIE — EPIGHARME

ET SOPHRON

��BIBLIOGRAPHIE

G*est à Meineke qu'est due la première grande collection critique des fragments des poètes comiques grecs {Fragmenta comicorum grxcorum^ 5 vol., Berlin, ^ 839-4 i). Le premier vo- lume de ce recueil (Historia critica comicorum graecorum^ 1839) est un travail de haute valeur, qui reste, aujourd'hui encore, le fondement de toutes les études biographiques et critiques relatives aux poètes de la comédie grecque. — La collection de Meineke a été reproduite dans la Bibliothèque Didot (Paris, 18i)o), après avoir été revue par Fr. H. Bothe. — De nos jours, un nouveau recueil a été publié par Th. Kock (Comicorum atticorum fragmenta^ Leipzig, 3 vol., ^880-1888): il est plus riche que celui de Meineke, et un grand nombre de fragments y ont été corrigés heureusement.

Les fragments d'Épicharme ne sont pas compris dans ces recueils, non plus que ceux de Sophron.

Ceux d'Épicharme ont été recueillis et rassemblés peu à peu. La première collection qui ait visé à être complète fut celle de Kruseman (Epicharmi fragmenta, Harlem, 1834). Puis Ahrens donna une recension critique des mêmes fragments dans l'appendice de son ouvrage De dialecto dorica, Gottin- gœ, 185-3. Enfin MûUach les a corrigés de nouveau et publiés dans le tome I de ses Fragmenta pkilosophorum grœcorum, Paris, Didot, 1860.

Les fragments de Sophron, dispersés principalement dans Athénée et dans V Etymologicum magnum, ont été recueillis pour

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