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CHAPITRE V

ESCHYLE


bibliographie

Manuscrits. Sur les manuscrits d’Eschyle, consulter principalement la préface de Dindorf en tête du tome II, 1re partie, de son édition, et aussi celles de MM. Wecklein et Weil dans leurs éditions respectives.

Il est à peu près établi que tous les manuscrits connus d’Eschyle procèdent d’un même archétype, qui est le Mediceus de la bibliothèque Laurentienne de Florence (plut. 32, 9). Ce manuscrit, du Xe ou du XIe siècle, contient les sept pièces subsistantes, mais avec trois lacunes (Agam. 323-1050, 1159-1673, et Choéphores, début). Le texte est de deux mains différentes. Il y a des additions ou des corrections dues encore à d’autres mains. Malgré sa valeur, le Mediceus est fort imparfait. Il offre beaucoup de passages inintelligibles ou manifestement altérés.

Les autres manuscrits n’ont qu’une importance secondaire. Mentionnons seulement le Florentinus (Bibl. Laur. 31, 8) du XIVe siècle, qui a servi à compléter le texte de l’Agamemnon. Ce manuscrit et quelques autres abondent en corrections conjecturales dues à divers grammairiens ; la critique moderne en a souvent profité. — Un grand nombre de manuscrits ne contiennent que trois pièces (Prométhée, les Sept, les Perses) : ce sont celles qu’on étudiait communément dans les écoles byzantines.

Scolies. Avec le texte d’Eschyle, la plupart des manuscrits conservés nous ont transmis des scolies. Le premier recueil de ces annotations anciennes a été publié par les Aldes