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CHAPITRE III


LA POÉSIE ÉLÉGIAQUE


BIBLIOGRAPHIE

Manuscrits. De tous les poètes élégiaques, le seul dont nous ayons des manuscrits suivis et distincts est Théognis. Les autres ne nous sont arrivés que par fragments, et ces débris sont épars dans toute la littérature de l’antiquité. Les manuscrits de Théognis sont assez nombreux. Les principaux sont : un ms. de Venise, bibliothèque Saint-Marc, 522, désigné, depuis Bekker, par la lettre K ; un ms. du Vatican, 915 (O) ; et surtout le meilleur de tous, le Mutinensis (A), aujourd’hui à Paris, Bibliothèque nationale, Supplément grec, n° 388 (contenant huit ou dix ouvrages différents) ; on l’attribue au xe siècle.

Sur les manuscrits de Théognis, voir surtout Bergk, Rhein, Mus., nouv. série, III, p. 206 sqq. et 396 sqq. CGf. Jordan, Quæstiones Theognideæ, Kœnigsberg, 1885.

Éditions. L’édition princeps des élégiaques grecs fut publiée à Venise, par Alde Manuce, en 1495. À citer aussi, parmi les anciennes éditions, celle de Camerarius, 1551.

L’ensemble des fragments élégiaques a été maintes fois publié, soit dans des collections générales, soit à part. Dans les Poelæ minores de Gaisford (Oxford, 1816-1820), ils occupent le tome III ; dans les Poètes grecs de Boissonade (Paris, 1823-1832), le tome III également. Les éditions des poètes lyriques mentionnés au chapitre précédent comprennent aussi les fragments des poètes élégiaques (t. II dans Bergk).

Hartung, Die Griechischen Elegiker, Leipzig, 1858-1859, a donné, en deux volumes, une édition des élégiaques accompagnée d’une traduction allemande et de notes : le premier vo-