POÈTES SECONDAIRES 859
ovx à^Éyovra npotr-^lOé pu Kriîa. fXyapix ^.
Tynnicbos de Chalcis, d*ailleurs inconnu, est Tauteur d'un péan célèbre que Platon, lui empruntant les mots mêmes dont il s'était servi, appelait « une trouvaille des Muses % » et qu'il considérait comme « le plus beau peut» être de tous les chants. »
Lamproclès, Âtbénien, avait composé des dithyram* bes ^ Mais il était surtout connu par un hymne à Pallas dont Aristophane loue fort l'inspiration généreuse ^.
ApoUodore et Agathoclès, qui furent, dit-on, les maî- tres de Pindare ^ ne sont plus que des noms. Il en est de même de Kydias, auteur de poèmes d'amour, sem» blc-t-il, auxquels Platon, dans le Charmide^ emprunte une citation ^
Reste enGn le petit groupe des femmes poètes : les Béotiennes Corinne et Myrtis, l'Argienne Télésilla, TA- chéenne Praxilla. Cette floraison de poésie féminine est la dernière de cette sorte qu'ait vue la Grèce, La civili- sation attique, qui désormais devait prédominer, refusait à la femme l'indépendance nécessaire à la culture de l'art. C'est dans les races non attiques que Ton vit une
1. J*écris oûx àXéYovTtt, au lieu de oOx l6éXovTa, donné deux fois par les mss., mais qui ne paraît guère satisfaisant. Le sens est : C«ûz mp aggressa est garrulitas nil morantem ; nil morantem me aggressa éiU Ceia garrulitas.
2. EupTijia Ti Moiffâv {Ion, p. 534, D).
3. Athénée, XI, p. 49G, C.
4. Aristophane, Nuées^ 9G7 ; voir le scholiaste sur ce passage*
5. Vie de PifirfflreparEustathe. Platon (Protagoras, p. 316, E) appelle Agathoclès (i^ya; ffoçior-^ç.
6. Charmide^ p. 155, D. Cf. Bergk, Poet. lyr, gr., p. 564 (4« édition). — On range quelquefois parmi les contemporains de Pindaro et de Bacchylide le poète dithyrambique Diagoras de Mélos, surnommé Vathée (cf. Suidas, Aiayôpa; i Mt^Xio;). Mais il semble, d*après cer- taines données de sa biographie, qu'il appartient plutôt à la seconde moitié du v« siècle qu'à la première.
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