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II.

De la raison pure comme siège de l’apparence transcendentale

De la raison en général

396. Toute notre connaissance commence par les sens, d’où elle gagne l’entendement et s’achève dans la raison, au-delà de laquelle rien de plus élevé ne se trouve en nous pour travailler la matière de l’intuition et la réduire à l’unité la plus haute de la pensée. Or, je trouve un certain embarras à donner ici une définition de cette faculté suprême de connaître. Elle a, comme l’entendement, un usage purement formel, c’est-à-dire un usage logique, la raison faisant abstraction de tout contenu de la connaissance ; mais elle a aussi un usage réel, puisqu’elle enferme elle-même l’origine de certains concepts et de certains principes, qu’elle n’emprunte ni des sens, ni de l’entendement. Depuis longtemps sans doute, les logiciens ont défini cette première faculté, la faculté de conclure médiatement (à la différence des conclusions immédiates, consequentiis immediatis). Mais la seconde, qui engendre des concepts par elle-même,

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