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III

LES DERNIÈRES PRÉSENCES

Sur le plancher une valise entrouverte.

Pêle-mêle s’y entassent des livres, des tricots, du linge et des cravates bien inutilement anglaises pour cette solitude choisie. Je me baisse, plonge les mains au milieu de tout ce désordre et me rappelle qu’hier encore on riait de me voir si maladroit.

On ?

Qui au fait ?

Certes ils n’étaient pas en grand nombre ceux qui me donnaient l’impression que la scène n’était pas tout à fait vide où chaque jour s’essayait à de nouvelles tragi-comédies.