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ce siècle, Pascal, au lieu de rouler en carrosse et de connaître le loisir, s’il eût à subir tant d’odieuses contraintes mécaniques, contempler les nouvelles combinaisons de corps, de produits chimiques et pharmaceutiques, de plantes, prétextes à ce qu’on nomme vices, et dont l’époque doit à son ennui d’essayer sans cesse quelque nouvel arrangement (les ressources de l’imagination, en cette matière, ne sont d’ailleurs pas, comme chacun sait, illimitées), Pascal lui-même — que je prends ici comme simple exemple de la plus parfaite intelligence et de son merveilleux complément, l’inquiétude —, Pascal lui-même contraint à de perpétuelles surenchères, n’eût-il point, avant la fameuse nuit (« Joie, pleurs de joie... », etc.), cherché tout comme les petits camarades quelque courant d’air humain, si rare par ces temps de calorifère, de maquillage, d’ersatz.

L’univers, ou ce qui nous est donné d’en voir, semble, à dire le vrai, promettre depuis