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— Et puis après ?

— Monsieur tripote, monsieur gâche le maquillage.

— Madame se farde le nombril.

— Quel mal y a-t-il à se farder le nombril ?

— Aucun mal. Du ridicule peut-être.

— Décidément, mon pauvre ami, tu ne sais rien. Au lieu de me faire la cour, suppose que tu sois avec mon danseur, l’homme le mieux fait du monde.

— Eh bien ?

— Eh bien ! tu verrais. Il a un rouge pour la bouche, un autre pour les narines, un troisième pour le coin des yeux, un quatrième pour le lobe des oreilles, un cinquième pour le bout des seins, un sixième pour le nombril.

— Et un septième ?... »

Mon interlocutrice se fâche : « Dégoûtant personnage », puis elle appelle : « Pepo, hé ! Pepo. » La porte s’ouvre. Une soie joue un drôle de jeu autour d’une peau vernie. La