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et son hypocrisie, elle-même, aussi bien ordonnée que la charité dont l’Église et sa fille aînée, jamais ne se lassent de répéter que, pour qu’elle soit vraiment bien ordonnée, elle doit commencer par soi-même.

Soi-même.

Nous y sommes revenus ou plutôt, nous n’avons pas cessé d’y être, nous y restons, chacun reste sur son quant-à-soi. La notion de personne, de par son caractère sacré, se trouve opposée à toute recherche qui lui serait dangereuse. Sont invoqués, à tour de rôle, le sens commun, la religion. Les opportunistes, de Vautel à Massis, jamais, ne se sont trouvés à court.

La liberté, la volonté, du moins telles que professeurs et curés les conçoivent, en enseignent la pratique à leurs élèves, à leurs ouailles, ne sont que moyens d’autocratisme. Au sortir de sa classe de philosophie, le premier freluquet venu opposera, continuera d’opposer, toute sa vie, le subjectif et l’objectif, ce qui lui permet de se reconnaître tabernacle de quelques principes éternels. Les autres, il les assimile aux choses, à ces choses qu’il a jugées a priori une fois pour toutes, d’essence inférieure et juste bonnes à être possédées.

De cela encore, nous avons la preuve dans