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s’agir d’anecdotes personnelles, ou, plutôt, il n’est d’anecdote personnelle qui ne doive entraîner au-delà, hors d’elle-même la créature à propos, autour de qui, en qui ont eu lieu les faits matériels ou moraux, occasions de ladite anecdote.

Sans doute, certaines interrogations même engluées d’égoïsme, signifient-elles qu’un travail de déblaiement est déjà commencé. Mais que doit espérer de son labeur celui qui creuse, sans auparavant s’être mis en garde contre ses propres éboulis de prétextes et d’hypocrisies.

Que soit, grâce aux efforts et recherches d’un petit nombre, levé ce que Breton appelait le terrible interdit, de quoi cela servira-t-il, si, à nouveau, les anciennes zones interdites se trouvent morcelées en jardins d’agrément ou de désagréments individuels, si, par veulerie panthéiste, elles se laissent tourner en terrain vague, ou si, tout au long des avenues qui se prétendront modernes, poussent des gratte-ciel scolastiques.

Les partisans et défenseurs de la tradition à tout prix, escrocs ou jobards, sont toujours prêts à crier au miracle, au cristal, dès que les poussières de mica, par leurs soins amoncelées, interceptent notre, votre, leur peu de lumière pour nous, vous, se la renvoyer en