Page:Crevel - Le Clavecin de Diderot, 1932.djvu/139

Cette page n’a pas encore été corrigée

Les yeux topaze, qui se faisaient émeraudes à contre-jour, ne devaient pas trop y voir. De longues reniflades essayaient de corriger ce défaut. Mais parfois la truffe fraîche, humide, palpitante tombait sur de l’inodore. Le bonhomme de sauter, alors, pour mieux se rendre compte.

Ainsi, avec la conscience d’un jeune oxonien quelque peu esthète et surtout très myope, qui lors du premier voyage en Italie se révélerait acrobate pour ne point perdre une miette des quattrocentistes, monsieur mon chien bondissait et rebondissait et bondissait encore, pour inspecter, dans ses moindres détails, ma chambre.

J’essayai bien de l’arrêter en lui insinuant ce dicton classique en Albion : « Un chat, un jour, mourut de curiosité. » Malgré sa haine de la gent féline, il n’en continuait pas moins.

À cause de la chanson :


Marius hisse-moi
Que je voie la fusée volante
Marius hisse-moi
Que je voie la fusée voler.


il devint Marius, puis Bébé volant.

J’ai toujours interprété mes excellents rapports avec Marius-Bébé volant, comme une