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pied écraseur de Marie, il y a le chemin qui, parti de ce que les superstitions mythologiques avaient laissé de lumière et de vie au monde, aboutit à ce cul-de-sac dont on ne sait qu’il est cul-de-sac qu’après avoir brisé son crâne, aplati ses organes érectiles, éclaboussé d’une marmelade muqueuse ces pierres inexorables que cèlent les ténèbres de l’obscurantisme chrétien.

L’abbé Oreste. Il eût été de ceux dont la chair malheureuse, à travers les déclamations apocalyptiques, ne sait que répéter, enseigner une obsession qui se croit damnante.

DE L’ANIMAL ET DE LA JOUISSANCE

Un de ces éducateurs aimait à répéter : Quand on se regarde nu dans une glace on voit le diable.

Cette traduction très catholique du vieux mythe de Narcisse ne réussit tout de même pas à démoraliser ma puberté toute neuve, le jour que cette vieille salope d’armoire à glace, qui m’avait vu naître, m’offrit l’image de