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leurs, comparée à une épaule de mouton, si on lui sert un pouce, en lui disant que c’est le pilon de quelque volaille, ou un morceau du bras, en guise de rouelle de veau, ne mangera-t-elle point cette chair ? Déjà un martyre possible pare la cuisinière des mêmes grâces qu’un jeune homme dont le cadavre se dore au feu régulier, monotone, comme la chanson des sauvages :

Zoulou, zoulou, zoulou, zoulou, zoulou… La domestique est si grosse, si rougeaude que si les bandits l’ont éventrée, de sa blessure, le sang a dû couler un bon quart d’heure, au moins, comme d’un vrai robinet. Zoulou, zoulou, zoulou, glouglou-glou-glou. Si elle est morte, les plus beaux souvenirs qu’elle emportera dans la tombe seront les édifiantes féeries de la couverture des « Veillées des Chaumières ». Lui, le petit prince, rien que d’avoir respiré la chevelure de sa mère, lorsqu’elle venait l’embrasser, avant d’aller ouvrir le bal, il devait avoir des rêves, pour toute sa vie. Les cambrioleurs qui ont volé la boucle précieuse, sans doute, simplement à cause d’un fermoir en or, ne savent point de quelle merveille ils se sont emparés. Maintenant, ils filent à toute vitesse dans la campagne qui devient mauve. La grand-mère téléphone pour qu’on parte à leur poursuite. Et qu’adviendra-t-il