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dernièrement, interrogé sur l’opportunité d’une éducation sexuelle précoce, il a si bien marqué la complexité de la question, que notre Maintenon en chambre n’a pas su, au bout du compte, à quoi s’en tenir. Et qui donc oserait prier de se résumer celui dont l’indulgence pour tous les humains, par lui mesurés, quant à leurs instincts, leurs vices, leurs folies, avec une si déconcertante précision, et aussi, les titres, l’assurance et la renommée mondiale intimident les siens autant qu’ils les flattent ?

Mais, que la petite fille, une fois encore demande : « Qu’est-ce que la mort, qu’est-ce qu’une putain ? » et plus n’est besoin de l’avis d’aucun spécialiste en psychologie pour comprendre que mieux vaut remettre à plus tard le soin périlleux d’expliquer les mystères de la génération. En attendant, impossible de n’être pas bouleversé d’une telle curiosité. La mère, elle, à l’âge de cette enfant, n’aurait jamais eu l’audace de poser semblables questions, bien plus, ne les aurait pas même imaginées. Et, certes, la faim de savoir, la soif expérimentale, pour impérieuses qu’elles soient dans la famille, ne sauraient suffire à expliquer cette insistance. Comment, d’ailleurs, un esprit docile aux faits, même dans son extrême jeunesse, peut-il ne point sentir quel opprobre est dans le