ring. Je sais bien que tu l’appelles Constance quand tu es seul avec elle.
— Mamie, tu es une petite personne privilégiée, mais parfois tu vas trop loin. Peu t’importe la façon dont je l'appelle. Laissons cela et parlons d’autre chose, à moins que tu ne veuilles parler d’elle dans des termes convenables.
— Comptes-tu sur moi pour t’accompagner quand tu lui feras ta prochaine visite ?
— Je serais très heureux que tu y viennes, si tu dois t’y conduire raisonnablement.
— Comme l’autre jour quand elle est venue ici ? Est-ce comme cela qu’il faut me conduire ? » dit Mamie en riant.
George se tut pendant quelques minutes.
« Mamie, dit-il enfin, toujours sérieux, as-tu réellement autant d’affection pour moi que tu sembles en avoir ? Veux-tu faire quelque chose non pour me plaire, mais pour m’obliger ?
— Pourvu que ce soit facile et que cela me plaise à moi-même, dit Mamie en riant. Tu sais bien, George, que je ferai tout ce que tu voudras, ajout-elle un instant après d’un ton sérieux.
— Eh bien ! oublie ou fais semblant d’oublier que Mlle Fearing existe, ou bien va la voir et sois aussi bonne et aussi charmante avec elle que tu sais l’être.
— Tu me donnes le choix, n’est-ce pas ?
— Cela m’obligera si tu veux faire l’un et l’autre.
Il m’est pénible d’entendre parler d’elle avec malveillance et sans l’ombre d’une raison.
— Je trouve moi qu’il y a suffisamment de raisons, vu la façon dont elle t’a traité. Oh ! oui. je sais ce que tu vas dire… qu’il n’y avait jamais eu aucun engagement. C’est très beau de ta part et je vous admire beaucoup, vous autres hommes,