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    Bernardine Dehourt, touchée de leur danger et sans calculer celui qu’elle courait elle-même, vint les passer dans sa barque qui fut bientôt après coulée à fond. Les journaux du département du Nord ont appris que Bernardine Dehourt vit encore au Château-l’Abbaye. Octogénaire et pauvre, elle a adressé plusieurs pétitions au roi des Français, ces pétitions sont restées sans réponse. Enfin, en 1834, et grâce à des protections puissantes, elle a obtenu un secours de CENT CINQUANTE FRANCS ! Comprend-on que certaines gens puissent accuser Louis-Philippe de n’être ni reconnaissant, ni généreux ? (Note de l’Éditeur.)