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CHAPITRE V.


· · · · · · · · · · Lacune et portrait d’un inconnu. – Quelques détails sur Mlle d’Orléans. – Talent de cette princesse pour faire des aquarelles. — Dédicace d’un ouvrage de S.A.R. — Faux bruit relatif à son mariage avec un étranger. — Lettre de Dumourier sur les Princes d’Orléans. — Émigration de Louis-Philippe et sa réception en Allemagne. — Son voyage à l’Amérique et singulier désir exprimé par l’auteur. — Reconnaissance et générosité de ce prince. — Inscription gravée sur son bras gauche, etc.



· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · Il y a par le monde une femme qui le connaît très bien, par la bonne raison que c’est elle qui l’avait élevé (tant bien que mal ?) et voici comment elle en partait pendant leur émigration : — Il n’a rien de ce qui peut s’appeler esprit, ni de ce qui ressemble à l’esprit, mais il est pourvu d’une sorte d’intelligence admirable ! et c’est une intelligence particulière à certaines bêtes. Il tient du lièvre et du renard. Aussitôt que son existence ou son avidité peuvent être en question, il devient d’une sagacité merveilleuse ; on ne le re-