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CHAPITRE XII.


Lacune au sujet du procès pour le collier. — Explication qu’on en donne au lecteur. — Lettre inédite de l’abbé Georgel à l’occasion de ce procès.

Avis de l’Éditeur. Le récit de l’affaire du collier aurait dû trouver sa place à l’époque où nous sommes parvenus, mais après des explorations sans nombre et toutes les investigations possibles dans les manuscrits de l’auteur, on peut affirmer qu’il ne s’y trouve plus absolument rien qui puisse fournir les élémens de ce même récit. L’auteur en avait pourtant mentionné l’existence à plusieurs reprises ; ainsi, tout donne à penser que des considérations de famille (et non pas des obligations de conscience) en auront déterminé le retranchement ou la destruction.

Il n’est pas à supposer que ce soit de l’aveu de Madame de Créquy ; mais toutes les personnes qui ont eu l’honneur de la connaître et le bonheur de causer avec elle, ont été suffisamment prévenues de son opinion sur le fond des choses et les incidens de cet étrange procès. Elle était à peu près dans les mêmes convictions que l’Abbé Georgel ; et quoiqu’elle fût proche parente du Baron de Breteuil, qui a recueilli presque tout son héritage à défaut de parens plus proches, ainsi qu’elle le dit