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DE LA MARQUISE DE CRÉQUY.

voiture de suite. On fit entrer ces débris informes dans un de nos carrosses, et c’était justement celui qui était à mes armes de communauté. Il avait été convenu entre mon mari et moi qu’on apporterait le cadavre chez nous, et j’avais déjà fait tendre une salle basse où l’on disposait un autel, quand on vint me dire que Mme de Montmorency-Logny revendiquait ce douloureux privilége, en nous priant d’observer qu’elle était née Comtesse de Horn.

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(Il se trouve ici dans le manuscrit une lacune d’un feuillet formant deux pages).

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depuis le retour de M. de Saint-Simon, à qui M. d’Havré répondit par le billet suivant.


« Mon cher Duc,

« Je reçois avec reconnaissance et je comprends fort bien les regrets que vous avez l’obligeance de m’exprimer. Je ne sais s’il est vrai que la Marquise de Parabère ait obtenu du bourreau de Paris l’acte de charité qu’on lui prête, mais ce que je sais très bien c’est que la mort du Comte de Horn est un résultat de la fausse politique, de la fiscalité, de la rouerie, et peut-être de la jalousie de M. le Duc d’Orléans. Vous connaissez mes sentimens particuliers pour vous.

 » Cröy d’Havrech. »


Si l’on avait recueilli tout ce qui fut écrit à cette occasion contre le Duc d’Orléans, on en formerait cent volumes. Le Régent ne tarda pas s’en repentir, et quand il se vit en butte à l’animadversion