Page:Créquy - Souvenirs, tome 2.djvu/42

Cette page a été validée par deux contributeurs.
38
SOUVENIRS

obtenir, tout au moins, la commutation du supplice infamant de la Roue contre celui de la prison perpétuelle.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

mieux n’aimait évoquer la procédure au Grand-Conseil.

Voici donc la copie de notre supplique avec la liste des signataires qui furent admis pour la présenter à titre de parens de la maison de Horn. C’était un détail embarrassant de toute manière, et non moins pour le rejet ou l’admission des signataires que pour la rédaction d’une supplique au nom d’un Prince étranger. Votre grand-père, était assiégé de sollicitations vaniteuses, afin d’être inscrit au nombre des parens, ce dont il référait prudemment à la décision du Prince de Ligne. (Le Maréchal de Villeroy ne pouvait se consoler de n’avoir pas été compris dans cette convocation à l’hôtel de Créquy !)


REQUÊTE
des parens de M. le Prince et de M. le Comte de Horn à M. le Régent.


» Monseigneur,

« Les fidèles sujets ou vassaux de sa MAJESTÉ dont les noms suivent ont l’honneur d’exposer humblement à votre Altesse Royale,

« Premièrement,

« Que le Comte Ambroise de Horn, Grand Forestier de Flandres et de Cambresis, est privé depuis