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cent vingt-trois fiefs nobles à vous dénombrer, seulement dans la mouvance du Marquisat de Nesle[1]. Parmi les grands noms qui fournissent leurs alliances, on remarque ceux d’Amiens, de Coucy (répété cinq fois), de Nesle et de Créquy (trois fois répété), d’Ailly, d’Astarac, de Bourbon-Rubemprey, de Laval-aux-épaules, de Bournonville, de Monchy-Montcavrel (ou d’Hocquincourt), de Coligny-Châtillon, de Bauffremont-Listenois, de Polignac, de Bailleul-d’Écosse, de Melun, de Gand-itain XIV, de Crouy-Solre, d’Aspremont, de Joyeuse, de Ghistelles, d’Urfé-Lascaris, Gouffier, de Craon-Châteaudun, Fernandez de Cordoue, de Berg-op-Zoom, de Montmenrency, de Nassau, de Roye-Roucy, de Fiennes, de Saveuse, de Vintimille, de Brancas Lauraguais, du Cambout de Coislin, et de Narbonne-Pelet. — C’était, dans la maison de Mailly que l’illustre Gonsalve de Cordoue, surnommé le Grand-Capitaine, avait marié l’aîné de ses petits-fils. Il est à remarquer également que c’est dans la maison de Mailly qu’on a vu s’éteindre les antiques et très-nobles maisons de Coucy, de Cotigny-Châtillon et de Lascaris-d’Urfé,

  1. Cet immense domaine des Connétables de Nesle dont les Sires de Mailly sont devenus les héritiers, se trouvait déjà pourvu du titre de Marquisat trois cents ans avant ses deux érections sous les Valois ; ainsi ces deux actes d’érection ne sauraient être considérés que comme des actes confirmatifs ou de recognition suzeraine. On voit dans une lettre du Grand Cordé, qui se connaissait en grandes choses et qui aimait les grandes terres, Nesle est un apanage incomparable et prodigieux. (Note de l’Auteur.)