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bientôt devenus Comtes d’Harcourt, d’Aumale, d’Elbœuf, de Brionne, de Mortain, de Lislebonne, de Tancarville et de Montgommerry ; Vicomtes de Chatellerault, de Melun, de Bonestable et de Lougey ; Barons d’Olonde, de Beaumesnil, de Carentonne, de Calville, de Noyelles-sur-Mer et de Montreuil-Bellay ; Châtelains royaux d’Honfleur et de Barfleur, Vidames de Rouen, de Lisieux, de Bayeux, de Coutances et d’Avranches ; Commandeurs héréditaires de Renneville ; Connétables et Grands-Chambellans héréditaires de Normandie ; — Comtes de Leicester et de Manchester, de Warwyck, de Boswort et Pairs d’Angleterre, Lords-Barons d’Ellenhal, de Harcourt-Castle et de Saint-Léonard de Windsor ; Grands-Voyers et Forestiers héréditaires d’Angleterre, etc. La branche aînée de cette puissante maison d’Harcourt avait eu l’honneur de s’allier directement à celle de France, en 1359, par le mariage de Jean VIe du nom, Comte d’Harcourt et d’Aumale avec Catherine de Bourbon, fille du Duc de Bourbon Pierre Ier et d’Isabelle de Valois. Elle a pris ses autres alliances avec les Comtes de Ponthieu, de Flandres et de Namur, les Ducs de Gueldres et de Juliers, les Comtes de Dunois, de Laval

    d’Harcourt et Marquis de Beuvron, parce que la jonction de leur branche n’a pas encore été suffisamment justifiée. Le dernier Comte d’Harcourt les a reconnus, mais purement et simplement, et pour établir une généalogie, cela ne suffit pas. (Note de l’Auteur)