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AVIS DE L’ÉDITEUR.

ques et de sarcasmes aristocratiques. En entrant ici dans un pareil détail, on ne saurait avoir l’intention de raviver des contestations surannées contre une famille qui subsiste encore et qui survit à la maison de Créquy, dont il paraît qu’elle persiste à garder le nom ; on a voulu seulement avertir que certaines dates indiquées par Moréri et reproduites par La Chesnaye-des-Bois étaient non seulement inexactes, mais complètement erronées.

L’éditeur de cet ouvrage est trop désintéressé dans cette publication pour avoir pris la peine d’y faire un discours préliminaire ; il se contentera de reproduire ici une observation qu’on vient d’adresser à l’auteur de Jacques II à Saint-Germain, et qui provient d’un littérateur aussi distingué pour la solidité de son jugement que pour l’agrément de son esprit. « Toutes les femmes âgées sont, aux yeux de M. Capefigue, comme des meubles absolument hors de service. Il en parle comme on ferait d’une tapisserie déchirée ou d’une porcelaine écornée, avec mépris, presque avec colère, ne concevant pas qu’elles puissent conserver la moindre importance sociale. M. Capefigue n’a-t-il donc jamais rencontré de ces douairières qui, devenues par leur esprit et leur expérience du