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486 DIX-HUITIÈME SIÈCLB.

Soyons eneor plus amoureux, Hélas ! et surtout plus fidèles. </poem>

A MADAME ***

En faveur de ma jeunesse
Et de ma folle gaîté,
Vous n’avez que trop vanté
Des chansons que la paresse
Me dicta pour la beauté :
En flattant ma vanité
Vous affligez ma tendresse.
Je vous aime et j’ai vingt ans :
Le laurier peut-il me plaire ?
Enchaînez-moi de rubans ;
Parez ma muse légère
Et du myrte de Cythère,
Et des festons du printemps.
La gloire est belle à mon âge,
Mais l’amour est enchanteur :
Louez un peu moins l’ouvrage;
Aimez un peu plus l’auteur.