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DIX-HUITIÈME SIÈCLE.

pleines de fleurs de rhétorique et de reflets d’un classique Age d’or. 11 s’épanouit dans la sérénité des bonheurs simples. Il oublie la ville et ses tracas ; et, tout en les oubliant, il s’en souvient trop. La bergère passe, en ramenant son troupeau. « Elle lui fait une révérence si naturelle que (cela est tout décidé) cette bergère amusera son cœur, quand ses livres fatigueront son esprit, » car il restera ; il sera désormais l’hôte de la colline ombreuse. — Mais le soir vient ; « un carrosse traverse la plaine ; — des armoiries, une livrée ; — c’est Thémire ! Adieu le rocher, adieu la bergère, adieu les prés et les fontaines ! »

Pierre Malitourne.



Voir l’édition Didot ; consulter les Mémoires de madame Du Hausset, de Marmontel, de d’Argenson, du président Hénault ; la correspondance de Voltaire : la correspondance littéraire de Grimm, etc.